Je reviens sur la procrastination (sujet dans mon infolettre d’octobre) pour approfondir ses composantes énergétiques et offrir quelques outils.
J’ai beaucoup retardé avant d’entreprendre certaines démarches ou projets cette année… J’étais occupée comme toujours et en transition côté professionnel après la retraite et le temps était compté mais au-delà de ça, quelque chose me retenai; bref je procrastinais. J’ai réfléchi à la procrastination et ce qu’elle représentait d’un point de vue énergétique…
La procrastination est souvent perçue négativement mais elle est parfois utile. Elle peut être une stratégie consciente, par exemple, ne pas adresser un conflit avec un collègue sachant qu’il va bientôt changer de milieu de travail et que vous ne pourrez pas consacrer le temps nécessaire pour le régler; ou ne pas faire quelque chose que votre conjoint vous a demandé en espérant qu’il va oublier, car vous n’en voyez pas l’utilité. Procrastiner est parfois une stratégie inconsciente afin de créer le sentiment d’urgence manquant pour faire de la tâche une priorité.
Chez moi, le sentiment d’urgence produit de l’adrénaline (lisez énergie) qui me permet de rester axée sur la tâche et d’être efficace. Si je n’ai pas de contraintes, je tourne en rond ou je passe beaucoup plus de temps que nécessaire sur ladite tâche. J’ai réalisé que je procrastinais pour me donner des contraintes et des échéanciers serrés, auxquels j’adhère mieux en prenant un engagement avec d’autres.
À d’autres moments encore, la procrastination est paralysante et plutôt une conséquence d’un manque d’énergie ou d’une énergie figée que d’une stratégie. J’ai peut-être amplement de temps et d’énergie, je suis fébrile mais désorganisée. L’objectif, les moyens d’y arriver, la valeur ou le retour tangible sur l’investissement de temps (= énergie) n’est pas clair. Ou bien encore, mon énergie est figée car la tâche est lourde. Elle me parait insurmontable et je ne sais pas par où commencer.
Dans ces cas, je commence par faire un exercice d’enracinement (respiration consciente, marche, ou d’autres exercices énergétiques dont la technique de la cuillère… j’y reviendrai dans un prochain blogue), j’active mon énergie en bougeant et ensuite je m’installe pour faire une belle carte mentale pour y voir clair (aussi sujet d’un prochain blogue), morceler la tâche et me trouver des collaborateurs ou partenaires d’imputabilité;-)
Et dans certains cas, j’abandonne si mieux vaut jamais que tard! Et je passe à autre chose;-)
Faites votre propre réflexion…
À quoi vous sert la procrastination? Dans quels contextes l’utilisez-vous?
Est-ce par choix conscient, inconscient ou une conséquence d’une énergie insuffisante ou figée? Qu’avez-vous besoin de faire pour générer l’énergie qui vous permettra d’accomplir la tâche? Quels outils/ stratégies vous seraient utiles?
Si vous ne savez toujours pas pourquoi vous procrastinez, le coaching énergétiquevous aidera à comprendreet à apprendre un tas d’autres outils pour mettre votre énergie au service de vos buts. Contactez-moi
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